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Je ressens donc j'écris
4 février 2010

Foutus instants.

Quand on souffre assez pour se suicider, la douleur est déjà immonde, insupportable au sens littéral, mais il te reste encore l'espoir de t'en séparer grâce à la mort... Beaucoup trop de gens connaissent ça....

 

Cette expérience que je vais vous raconter, si vous l'avez vécu, vous l'aurez sûrement oubliée. Parce qu'elle est si horrible que le cerveau cherche à la refouler au plus lointain de la conscience. Moi je l'ai attrapée avant qu'elle ne disparaisse et fais de gros efforts pour m'en souvenir, essentiellement pour me dire "ça pourrais être pire" quand ça va mal...

 

J'ai tellement souffert, d'une douleur si inimaginable qu'une fois sorti, je n'arrive plus à me la représenter. Je ne puis que vous donner un vague aperçu, mais les mots me paraissent bien inutiles et dérisoires, en me relisant je me rend compte que vouloir retranscrire ça tient de la connerie. Pourtant je veux partager, même si ce n'est que le pire de ma vie.

 

J'avais mal au point de ne plus vouloir mourir car la douleur était là, la douleur aura été et cela seul constituait la dislocation de l'univers, mourir devenait inutile par le fait de l'existence d'une douleur si intense.

 

Maintenant j'ai peur de revivre ça, mais quand j'y étais, ça allait bien au-delà de la peur, la peur n'est rien comparée à cette douleur. Une souffrance telle qu'elle provoque le détachement absolu car il n'existe plus qu'elle au monde, elle emplit le monde.

 

Pauvre vocabulaire pour expliquer que quand on a trop mal psychiquement, la souffrance devient le Tout. Désagrégation de la pensée, de la logique, de la réflexion, de la personnalité... Je n'étais vraiment plus rien que douleur et la douleur était ma seule âme si compté qu'on en porte une.

 

J'étais en quelque sorte déjà mort. Mort de douleur. Ces quelques moments esprit mort/corps vivant, c'est ce qui me sépare du commun des mortels, des gens "sains d'esprit".

 

Foutu moi.

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Commentaires
G
je crois pas que c'était la même chose, c'est assez différent <br /> enfin j'ai peu être vécu une parcelle quand même mais ce n'est qu'une parcelle, je m'en souviens peu et il faudrait que je me pose pour essayé de retranscrire... ça n'as pas du durée plus d'une journée ou alors il faudrait vraiment que je retourne dans mes souvenirs... mais bon^^ c'est assez idiot de vouloir expliqué le vide non?<br /> Qu'es qu'il y a dans le rien? ben rien.<br /> <br /> ce que j'ai raconté dans mon premier commentaire, c'était vraiment un cran au dessus, un cran de colère d'atroce angoisse, d'explosion. Comme une parcelle sombre, tu as gravie les escaliers et la tu es a un stade neutre, noir. Ton but n'est pas atteint, tu ne sais pas si tu peux encore monté ou non, d'ailleurs tu ne te pose aucune question <br /> tu t'enfile sur le noir, tu ne réfléchie même plus à ta condition. <br /> c'est comme un coup de folie, comme si tu plongé dans le monde d'un autiste ou comme si tu avais perdu une partie de ton cerveau. Comme si il s'était bloqué. <br /> C'est compliqué à mettre en mot ces sensations, c'est même plutôt idiot et honteux à raconté. ça sali ces moments forts, j'aime pas vraiment ça. <br /> Mais d'un cotés on a envie de partagé ça, on a envie de le raconté car ce qui important c'est la force de nos sentiments. Cette force, cette impression étrange.<br /> je sais qu'on ne peut pas spécifiquement comprendre mes écrits, mes paroles, qu'on peut les juger, les critiquer, les rouler dans la boue aussi mais bon... <br /> je pourrais continuer un moment dans ma tirade mais j'arrive encore à un point ou je ne vois pas le but. <br /> Vide <br /> Mais on ne s'arréte pas, on ne supprime pas quand méme l'écris parcequ'on sais que, quelque part il y a quelque chose... d'interressant. Pour nous comprendre nous même ou pour que les autres nous comprennent? humf... je sais pas <br /> <br /> j'me vante un peu de cet sensations car quand on vis quelque chose de fort on a envie de le partagé non? Même quand ce moment est horriblement sombre
L
ça devait être ça. Mais moi je dirais plutôt que c'est un stade "au dessous", mais au dessous de tout... Je sais pas si on peut tomber plus bas... comme on a plus rien et qu'on ressent plus que de la douleur, difficile. Mais moi j'avais mal, je n'avais que ça d'ailleurs.
G
je sais pas si j'ai déjà vécu la méme chose<br /> j'aime beaucoup les mots que tu choisie, la souffrance qui deviens tout <br /> J'ai ressentie quelque chose de similaire, j'ai été a un moment dans un tel état de n'en plus pouvoir, comme si j'avais passé comme un stade, comme un cran au dessus de la colère, la douleur, la peur, et je suis tombée comme une marionnette le regard fixe, et là, tu ne ressens plus rien, tu passe un stade au dessus, tu n'as plus vraiment mal, mais tu ne vas pas bien non plus. C'est pour ça que d'une certaine manière la chaude douleur nous rassure d'un certain point, elle nous montre qu'on vie.<br /> hum....
Je ressens donc j'écris
  • Ici l'on s'exprime Par des mots, ou par des rimes Parfois je sombre dans le noir Et parfois se montre une magnifique lueur d'espoir Par ces mots et ces rimes Je choisis de poser mes pensés Le fait d'écrire n'est pas un crime Mais un moyen de faire l
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