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Je ressens donc j'écris

6 juillet 2013

Dépression

Tout simplement
Tout doucement
Dans mes sombres pensées
Sans rien pour me raccrocher
A ces bords lisses
Sans fin je glisse.

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21 juillet 2011

Je t'ai aimée

Je t'ai aimée comme quelque chose qui revenait de droit

Je t'ai aimée comme la pluie tombe sur les toits

Comme la nature était belle

Mais elle ne l'est plus tant que ça,

Sans toi...

 

Je t'ai aimée comme si tu m'appartenais,

Je te trouvais belle mais toujours pas assez

Je cherchais des façons de te modeler

Mais tu as fini par me glisser entre les doigts.

 

Ta liberté tu ne l'avais jamais perdue

Tu me l'as seulement prêté pendant un temps

Et c'est moi pauvre fou, qui t'ai trop voulu

Elle s'est rebellée et a repris ses ailes au vent, partant

Et me laissant,

Ivre de toi

Sans toi.

 

Je t'ai aimée non pas d'Amour

Mais comme on aime son chien, comme on aime le vin, comme un aime ce qui ne nous coûte rien

Comme le bruit de la pluie qui tombe, en ce moment, sur les toits de Paris

Comme le vent froid qui pique le visage quand on sort tard, la nuit.

 

Je t'ai aimée, fort, trop fort, mais pas comme il fallait.

Et maintenant je paie, je paie, pour l'éternité

C'est à dire de ma vie.

 

Moins pur que mon amour, il faudrait chercher bas,

En enfer, peut-être.

 

Plus dur que ton cœur après m'avoir jeté

Je crois toujours que ça n'existe pas.

 

Mais le monde est tout, tout comme toi...

29 mai 2011

Sordide Souvenir

Toi qui étais la plus belle à mon cœur,
D'un choc, j'ai pu apercevoir ta laideur.

 Pourtant, tu continues à luire
Ainsi, dans mes souvenirs.

 Les flétrissures indignes qui me hantent
Sont dignes des poèmes d'un Dante.

Que creuse bientôt la Mort ton tombeau :
J'irais cracher sur ta jolie peau !

 Libérée de toi, non. Jamais
Le repos ne connaitrais !

 Je contemplerais toute ma vie la croix,
Me demandant si tu voulais de moi.

 Mon âme empoisonnée de toi
restera toujours aux abois.

J'en ai fini avec l'Amitié,
Sentiment qui jamais ne renait...

 

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13 mars 2011

Comptine météo.


Ecoute donc ton pouce,

Écoute-le un peu,

Comme sa peau est douce,

Comme tu te sens mieux.

 

Regarde par la fenêtre,

Le ciel cri et tempête.

Ecoute hurler le vent,

Ecoute pleurer la pluie,

Regarde de temps en temps,

Le soleil qui lui.

 

N’écoute pas tes doutes,

Regarde dans mes yeux,

Promis cette route,

Nous la ferons à deux.

 

Regarde par la fenêtre,

Le ciel s’obscurcie,

Ecoute la girouette,

Le vent danse lui aussi.

Les nuages pleurent,

Et tous tes soucis,

Semble sortir à l’heure,

De ces jours gris

 

Ecoute donc ton cœur,

Avec lui est la vie,

Ecoute donc les fleurs,

Entend donc leurs cris.

 

Le chemin est long,

Le chemin est dur,

Veste ou pantalon,

Un jour se déchire,

Mais tu marches encore,

Petit à petit,

L'orage s'endort,

Le soleil sourit...

11 mars 2011

Rêve ou cauchemar.

Le rêve toujours revient, comme un écho, comme un refrain.

Cette sensation que tout s’échappe,

Ce lambeau de songe qu’on ne peut saisir,

Qui me nargue et me ronge, qui me pousse à le haïr.

 

La chaleur ce change en douleur quand le soleil se lève,

Je vous en prie, juste une trêve...

Faites que la nuit soit plus longue,

Faites que la nuit soit plus vraie,

Tout ce que je veux c’est la réalité.

 

Encore un jour, encore une heure,

Le doute s’égrène et me lapide,

De cette réalité sordide, qui me brule et qui m’éteins.

Un jour la peine, un jour la joie, sont comme des poignards en moi,

C’est impossible, cet invisible qui se moque et qui s’agrippe,

Comment l’ignorer, comment l’oublier.

 

C’est comme un rêve qui toujours revient,

Que le soleil brule ou que la lune glace,

C’est comme un rêve qui toujours revient,

Comme un démon, comme un requin...

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3 décembre 2010

Ce truc est immonde, pourquoi le continué puisque

Ce truc est immonde, pourquoi le continué puisque tout est fini et plus rien ne pourra se refaire, nos évolutions se font ailleurs, plus de pitié pour autre chose, alors dites moi, pourquoi continué? connaissez vous cette réponse. Oh pourquoi rage j'ai ces effets de répétitions constants, pourquoi je me comprends sans me comprendre et pourquoi je pleure chaque semaine et que chaque semaine encore je remercie tout ce qu'il y a au monde pour ce que je posséde, ce qui est proche de moi et qui fait ma personnalité et mon existence... J'ai du vide là, du creux et du rempli à cotés. Comme un ballon qui gonfle et qui efface ce putain de creux, enfin c'est qu'une apparence? Remarque si on rebouche le trou, es que c'est encore un trou? J'ai l'impression d'une respiration, le ballon gonfle, il se dégonfle, il se regonfle...  Et puis faire semblant de rien pour d'autre chose. Pas oublier mais passez au dessus sans toujours y parvenir. Putain comme ça peut être idiot cette situation! Je suis là, j'ai trouvée le mieux pour moi.. et puis, c'est tout.

3 novembre 2010

extrait de Je m'écris, partie de Kery James (parceque la partie de Grand Corps Malade est moins interressante..)

Si je ne pouvais écrire je serais muet

Condamnés à la violence dans la dictature du secret
Submergé par tout ses sentiments sans mots
Je m'effacerais comme une mer sans eau
Ma vie ne serait pas la même
Aussi vrai que j'aurais pût prendre la tienne
Mon talent s'est corrompu dans l'illicite
Ou les instants de bonheur sont des éclipses
Lorsqu'ils ne sont pas des ellipses
Alors j'ai écris dans l'urgence
Comme si ma vie en dépendait sous les sirènes des ambulances
J'ai écrit par instinct, par survie
Je me suis surpris à écrire afin de supporter la vie
Yeah, trop de moi dans mes écrits
Peut être que je n'écris plus, je m'écris
J'abandonne mon être à mes lettres
Car l'écriture sans âme n'est que l'être
Je n'écris pas que pour m'oublier
Parfois j'écris pour qu'ils ne puissent jamais oublier
Pour qu'ils ne puissent jamais nier le martyre des braves
Soudain j'écris des volcans que je grave à l'encre de lave
Je ne fait que de la musique pour vibrer, faire vibrer les cœurs criblés
Je n'écris que pour dire vrai
Si je n'avais eu les mots, que serais-je?
Sur le banc des mélancoliques, ma poésie siège

Entre le marteau et l'enclume
J'ai du aiguiser ma plume
Quand je suis perdu dans la brume
Je fais chanter mon amertume
Alors j'écris, je crie, j'écris
J'ai pas le choix j'écris, je crie, j'écris

25 août 2010

j'ai tant rêvé de toi, robert desnos

J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.

 

Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?

 

J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

 

J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.

 

J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.


8 juillet 2010

Paris-Angoulême, TGV Première Classe, 2h13

J'ai juste failli mourir de douleur.

Mes yeux fardés n'ont pas gouté une larme, mon visage s'est tordu en grimaces affreuses et pathétiques.
Un miroir devant moi, un miroir derrière moi, sur les côtés, des pans de tôles.  Mes poings ont frappé la ferraille de la paroi dans un bruit mat et étouffé, et je n'ai pas eut assez mal.
Ma bouche s'ouvrait dans un grand cri muet, la douleur n'est que mentale. Je n'ai pas voulu ça mais j'ai encore suivi la voie la plus facile, vulgaire ballot de paille, je me méprise pour cela, auto-humiliation.
Le bruit : les roues qui glissent dans les rails, les heurts, fer contre fer.
C'est comme cela qu'un homme mourrait avec honneur, il y a longtemps. Le fer contre le fer.

A quoi reconnait-on un homme ?

Mon visage en reflet... pfff... juste imberbe, qu'est-ce que ça change ? Le maquillage ? Quelle importance, ce n'est qu'une question d'époques ! Les mèches de mes cheveux attachés qui encadrent mon visage ? Non, je trouvais presque cela viril. On ne voyait pas mes seins, j'ai suffisamment d'épaules...
Alors quoi ?
Rien dans le pantalon ! Littéralement. La souffrance d'avoir sous peu à le retirer pour le besoin primaire de pisser ! Savoir que le sang va se mélanger à l'urine...
Là est le dégoût suprême... Le dégoût de soi, de son corps et de son âme aussi, qui ne correspond à rien...
Humiliation. Mépris. Dégoût. Culpabilité. Douleur. Poids.

Toujours et encore, chaque jour qu'apporte le Temps... Et on voudrait que je souris à la vie ? Qu'elle aille se faire mettre.

 

17 mai 2010

Sept cadavres exquis écrits par sept personnes

Dans des temps anciens,
arriva
l'arbre jaune fluo et vert-bleu
le wallaby
cependant
fut euthanasié ouvertement
mais le chat a peur.


Durant la nuit de mardi à samedi
cependant
spontanément
arriva
la vache agonisante, les tripes à l'air
l'armoire rose pétant et bleu turquoise.
L'ange apparut.


Il était une fois...
mais la plante.
Au fond du puits, il se manifesta. Et. Oh oh.
Mais la plante parla au tableau magiquement débile
et en colère il s'écria
et il demanda : dessine-moi un mouton
Tout ceci dans l'officine sordide d'un boucher-charcutier ; cocufié par sa femme à moustache qui le trompe avec le boulanger mince comme un vampire.


Les rideaux sont très beaux.
Tant et plus, il revint de toute façons, il faut que
et la nappe choisit entre l'enfer et le paradis, mais...
à ce moment là; l'esprit se manifesta
et il en creva !
Mais il annonça, dithyrambique, que...
Et donc voilà.


Au sommet de la montagne,
complètement amorphe
exhiba
aimant fortement le Polonais et les chiens mauves-marrons
le poisson pas frais.
Néanmoins la cagouille bavait
et se transforma en une casserole ambulante, armée d'un couteau sanglant, hantée par l'esprit malsain de Sarko.


Il a très bien réagis cependant
annonça anticonstitutionnellement que
bleu, jaune et vert
de toute façon, il était innocent,
les patates OGM fumantes des vapeurs infernales du 7ème cercle imaginaire,
mais il était soul comme un agneau cru.
Le poivre fait éternuer.


Les rideaux ridés par la vieillesse s'écrièrent :
le vieux rabougris aux poils roses
avec des pustules vertes sur le visage.
L'âne se mit en colère, et se rua sur le quidam pour
autoriser le tableau de chasse à s'animer, s'ébrouer, s'élancer, ouvrir la porte, et s'écria : Diantre, une tasse de cocaïne !
Il décida d'aller à la poste.
De toute façon, il s'en fichait complètement.


Voilà, tout ça avec mon père, moi, ma sœur, son copain, sa sœur, la mère du copain, et une amie. ^^

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Je ressens donc j'écris
  • Ici l'on s'exprime Par des mots, ou par des rimes Parfois je sombre dans le noir Et parfois se montre une magnifique lueur d'espoir Par ces mots et ces rimes Je choisis de poser mes pensés Le fait d'écrire n'est pas un crime Mais un moyen de faire l
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