L'accident

Je n'aperçois plus rien
Plus aucune forme
Plus aucune couleur
Je sens comme un vide
Tout autour de moi

Pourtant je sais que des personnes m'entourent
D'autres me regardent
J'ai des sensations bizarres
J'ai froid
J'ai l'impression de voler

Je revois défiler ma vie
Devant mes yeux
Il y a quelques minutes
Un chauffard m'est rentré dedans
C'est la seule chose dont je suis sûr

Je me sens partir doucement
En sachant que des personnes
S'agitent tout autour de moi
Mais ils ne savent pas
Que j'ai fait mon temps ici-bas

Ils se démènent pour moi
Pour essayer de me ramener
Mais j'ai déjà franchi d'autres portes
J'ai franchi le seuil du paradis

Comments

[A, h]

C4est vraiment magnifiquement écris... Superbe, la derniere strophe en particulier est rondement bien menée. Ca sent le soulagement, presque... l'attente ? Mais je ne suis pas tres axée sur le sentiment poétique... Mais bon, osef osef ! Je voulais parler du sujet !!! Poésie = thêmes récurrents, overrécurrents et over-superrécurrents. " Tiens ! L'amour ... Tiens ! La mort ! ... Tiens ! La mort dans l'amour ! Omg ! La guerre, le temps qui passe ... Tiens, l'amour dans le temps qui passe à la guerre !" Bref. Tandis que les poêmes où les thêmes qui changent un peu sont rares... On les compte sur les doigts ( de pieds et de mains, les doigts, ne soyons pas de mauvaise foi ^^ )
J'aime assez ce thême de la mort... enfin, pas nimporte lequel. La mort par accident qui sent si peu l'accident... magnifique et bien trouvé. Je me répete ? je sais. ^^
Bonne continuation ! ^^